Crèches, contre un accueil au rabais !

Tract crèches

Selon une enquête de la la CAF publiée début juillet, 48,6% des 8 000 établissements répondants déclarent un manque de personnel auprès des enfants. Le gouvernement s’est attaqué cette pénurie de professionnel.le.s en permettant de recruter des personnes en situation d’accompagnement dans l’emploi, sans diplômes ni qualifications pour travailler au sein des crèches.
En effet, l’arrêté, publié le 4 août, permet d’embaucher des personnes « à titre exceptionnel et dans un contexte local de pénurie de ces professionnels, des dérogations aux conditions de diplôme ou d’expérience ». Ce qui revient à l’avaliser sur tout le territoire étant donné le niveau de pénurie.
De plus, pour ces nouveaux recrutements, il est créé un parcours de formation de 120 heures qui sera supervisé en interne des établissements. Cela va obliger des salarié.e.s qui sont déjà en sous-effectif à devenir des formatrices et des formateurs et donc à rajouter une charge de travail supplémentaire.
Quant au Ségur de la santé, il ne s’applique toujours pas aux professionnel.le.s de la petite enfance dont les métiers n’ont pas été revalorisés, ce qui est pourtant indispensable si l’on veut rétablir l’attractivité du secteur…
La CGT appelle les professionnel.le.s à rejoindre la grève interprofessionnelle unitaire du 29 septembre en attendant une date pour le secteur de la petite enfance pour revendiquer :
+ 183 euros dès maintenant et revalorisation des grilles indiciaires pour l’ensemble des professionnel.le.s de la Petite Enfance
• L’amélioration des conditions de travail par la création sans délai de postes d’auxiliaires de puériculture, d’EJE, de puéricultrices… et la création de 30 000 places supplémentaires ;
• La modification des conditions d’attribution du Complément de libre choix du mode de garde (CMG) et l’alignement du reste à charge entre les différents modes d’accueil ;
• La prise en compte de la pénibilité des métiers de la Petite Enfance : départ anticipé à la retraite avant 60 ans avec 75 % du salaire des 6 derniers mois.
Pour un véritable service public de la Petite Enfance, seule alternative à la marchandisation du secteur, pour une politique ambitieuse de la Petite Enfance, véritable investissement pour l’avenir des enfants et de notre société, la CGT ne lâchera rien !

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