Le 8 décembre dernier, le co-secrétaire du syndicat SUD CT s’est fait agressé physiquement par le secrétaire de la F3SCT, élu FO à la sortie d’une réunion de la F3SCT (ex CHSCT).
Quel que soit les désaccords syndicaux, la violence entre syndicats et entre collègues de travail ne peut être tolérée. Nous nous joignons à la demande de Sud-CT et demandons à l’administration la suspension de toutes les fonctions représentatives de l’élu de FO au sein des instances et le passage en conseil de discipline de l’agresseur.
Plutôt que ce spectacle lamentable, les agent-es de la collectivité sont en droit d’être informé-es par des compte-rendus réguliers des votes et des positions des organisations syndicales dans les instances, ce qui n’est quasiment jamais le cas s’agissant de FO.
Ainsi peut-être la lecture des comptes-rendus permettraient de comprendre les tensions ou les agissements des uns et des autres. Par de tels comportements, l’image des organisations syndicales s’en trouve dégradée publiquement alors même que les agent-es ont besoin de syndicats forts pour les défendre.
Pour notre part, nous aurions aimé autant de pugnacité pour décrocher la prime dite de pouvoir d’achat ou des augmentations conséquentes.

La violence entre militants syndicaux est inacceptable