L’extrême droite est aussi l’ennemie de la Fonction publique et de ses agent-es !
Le score atteint par l’extrême-droite, notamment le Rassemblement national, aux élections européennes est
inquiétant. Face au danger d’un possible gouvernement d’extrême droite dans les prochaines semaines, la
CGT des territoriaux de Perpignan veut tout mettre en œuvre pour empêcher un tel scénario catastrophique.
L’extrême droite ennemie pour la Fonction publique et ses personnels :
- Le Rassemblement national est opposé aux augmentations générales des salaires des fonctionnaires et agent·es et à la revalorisation du point d’indice. Cela confirme bien que sa prétendue dimension sociale n’est qu’un vernis. Ajoutons à cela que les augmentations très ciblées, auxquelles il s’annonce favorable, laissent planer peu de doute quant à sa volonté de mettre fin à la grille indiciaire unique ;
- Les créations d’emplois qu’il propose sont essentiellement concentrées sur les secteurs sécuritaires. Car, le Rassemblement national a une conception des missions publiques liée à sa vision de la société et non pas à l’intérêt général ;
- De plus, comme il est pour une réduction des budgets de l’action publique, il est sûr qu’il
procédera à de nombreuses suppressions d’emplois dans la Fonction publique ; - Favorable à la privatisation de l’audiovisuel public, le Rassemblement national remettra donc en cause l’information publique pour la confier aux intérêts privés, sapant ainsi des fondements démocratiques essentiels;
- Dans la même logique, il n’hésitera pas à s’attaquer à des secteurs essentiels de la Fonction publique ne correspondant pas à sa doctrine.
C’est pourquoi, les 30 juin et 7 juillet, à l’occasion des élections législatives, la CGT appelle à voter pour les candidates et candidats du Front populaire.
A Perpignan, l’exécutif municipal RN veut faire des cours d’histoire syndicale en rappelant à l’ordre Sud-CT, qui pourtant n’outrepasse en rien son rôle de syndicat en parlant dans son communiqué de la situation politique actuelle. Les tentatives de mise au pas des syndicats sont une constante de la politique de l’extrême droite. La CGT apporte donc son soutien à Sud-CT et se souvient que le 22 mars dernier, le Maire a envoyé une newsletter politique à tous les agents les transformant ainsi en cobayes électoraux. Nous n’avons pas besoin des leçons de cette mairie qui maltraite les agent-es au quotidien en les payant mal (avec quelques exceptions), en leur interdisant un vrai déroulé de carrière.