Cela fait maintenant plus de 2 ans que la Médiathèque centrale du réseau des
bibliothèques de Perpignan a réouvert. Pour la CGT des territoriaux de Perpignan, il est temps de faire un premier bilan.
La belle façade et le reste…
Cette rénovation a permis de faire entrer la lumière dans un bâtiment qui pouvait sembler sombre à beaucoup, d’agrandir les espaces publics, de décloisonner les différentes utilisations du lieu et d’aller vers une bibliothèque troisième lieu. Si la vitrine est belle, l’arrière-boutique quant à elle ne fait pas rêver.
Ainsi, la porte d’entrée de la Médiathèque est encore plus lourde qu’avant la
rénovation ce qui est particulièrement gênant quand l’établissement se veut à la pointe de l’accessibilité !
Sur le cahier des charges, la climatisation devait être repensée par palier, et finalement, elle reste centralisée, ce qui engendre des différences sensibles
de température selon les espaces au détriment du confort des usagers et des
agents.
Par mesure d’économie, l’ascenseur et le monte-charge n’ont pas été remplacés.
L’un comme l’autre ont connu de graves dysfonctionnements récemment et
l’ascenseur n’a pas été en fonction pendant 3 semaines, posant un véritable problème d’accessibilité. Le monte-charge, lui, est toujours inutilisable à ce jour. Ce qui handicape réellement le travail quotidien de transit.
Avec la rénovation, les espaces de travail internes ont été amoindris au bénéfice des espaces publics. Cette réduction s’est faite en oubliant les espaces de stockage du matériel ce qui engendre beaucoup de manipulations de chaises et de tables pour mettre en place les animations.
Après l’euphorie des premiers jours de réouverture avec une énorme fréquentation, un grand nombre d’inscriptions, les agents ont du faire face aux aléas de la pandémie de la Covid 19 avec son lot de fermetures et de réouvertures partielles. Ce fut donc une adaptation permanente pour le personnel.
Enfin, il y a eu l’introduction du passe sanitaire. Ce qui a engendré une grogne
de certains usagers et une baisse significative du lectorat qui est en train de
revenir.
La solidarité des agents a permis de gérer sans trop de casse cette période difficile mais maintenant, ils doivent faire face au non remplacement de 3 collègues. Ce qui les amène à jouer des chaises musicales pour pallier aux
absences notamment dans les bibliothèques de quartier.
Ça ne peut plus durer !
Nous revendiquons :
- Le remplacement immédiat des départs en retraite
- L’embauche statutaire des contractuels en poste actuellement
- L’embauche de nouveaux collègues pour assurer un service public de
proximité de qualité !